Les 3 peurs les plus courantes lorsqu’on prend la parole

Les 3 peurs les plus courantes en prise de parole. Le bilan d'un coach

Les 3 peurs les plus courantes lorsqu’on prend la parole

CONNAISSEZ-VOUS LES 3 PEURS LES PLUS COURANTES LORSQU’ON PREND LA PAROLE EN PUBLIC ? CE SONT CELLES QUE L’ON ABORDE LE PLUS SOUVENT EN SéANCE DE COACHING. VOILÀ CE QUE J’AI OBSERVÉ AU FIL DES ANS, SUR LA BASE DE CE QUI EST EXPRIMÉ EN SÉANCE.
GLOSSOPHOBIE
Si nous partageons toutes et tous les mêmes peurs primaires (vide, obscurité, prédateur, mort, souffrance, abandon et j’en passe) et que ces dernières ont toutes plus ou moins comme facteur commun l’incertitude, chaque individu se crée, dans son parcours de vie et en fonction de sa personnalité et de sa sensibilité, de nouvelles peurs. Si je vous parle de trac, de paires d’yeux qui vous regardent, de ne pas vouloir se mettre en avant, de stress avant de monter sur scène, de peur d’être sous les projecteurs ou encore de la crainte d’un trou de mémoire, vous voyez tous de quoi je parle. Vous vous rappelez aussi sûrement très bien de ce rêve récurrent où vous arriviez tout nu à l’école… Pourtant, tout le monde ne projette pas les mêmes choses sur un stress partagé.

Par exemple :
  • Paul stresse car il a conscience d’être observé par des collègues de travail dont les compétences égalent ou dépassent les siennes.
  • Pierrette stresse car elle connaît sa personnalité diffuse, elle a tendance à s’éparpiller, à être tête en l’air.
  • Jacques stresse car, ayant l’habitude de la scène, il craint de se laisser emporter et d’être en mode auto pilote, au détriment de son intervention.
  • Francette stresse car elle n’a jamais pris la parole face à un public et aimerait mieux rentrer sous terre.

 

QUE SE CACHE-T-IL DERRIÈRE LE STRESS ?

Lorsqu’il est temps de dérouler le fil des pensées limitantes ou du stress et de ses manifestations en séance, le speaker et moi-même arrivons très souvent aux mêmes conclusions : quelque chose de plus profond se cache là-dessous ! C’est personnellement un moment que j’adore car il revient à actionner un levier ouvrant la voie vers un terrain plus personnel sur lequel j’ai réellement le sentiment d’accompagner l’autre. Car il ne s’agit pas de forcer la chose mais bien d’aiguiller le speaker avec bienveillance pour qu’il/elle se rende compte de ce qui génère des pensées limitantes, de la peur. Ce qui se passe dès lors appartient à la séance mais pour établir un parallèle qui parlera à tout le monde, c’est un peu comme aller vérifier sous le lit et dans le placard qu’il n’y a pas de monstre pour que l’enfant dorme mieux, sans oublier (car il y a toujours quelque chose de vrai dans nos peurs), de ranger la poupée disgracieuse dans une autre pièce.

LES TROIS PEURS LES PLUS RÉCURRENTES CHEZ UN SPEAKER QUAND ON ABORDE L’INTROSPECTION :

La mémoire :
et si j’oublie mon texte ?

Autant vous le dire tout de suite, se réfugier derrière son texte avec un apprentissage par cœur n’est pas un bon conseil. Cependant, il peut arriver que l’on zappe complètement ce qui vient ensuite. Qu’est-ce qui se joue alors ? Le cerveau semblant déconnecter de ce qui l’occupait jusque-là,  l’individu prend (un peu trop) conscience de ce qui est train de se passer et commence à cogiter. Soudain, les lumières sont éblouissantes, le public donne le vertige et l’on se sent tout nu, puisque départi de son outil : son texte. Apprendre à faire de sa propre personne un outil aussi important que le brouillon de discours que l’on a rédigé aide à affronter ces moments et à les minimiser.

La performance :qu’est-ce que les gens vont penser ?

Ah, l’ère du digital et des réseaux sociaux n’aide pas à calmer celle-ci ! Ici, il est fondamental d’arriver à se détacher de son image pour se concentrer sur ce que l’on a à dire, et pourquoi / à qui on le dit. Il vaut mieux aussi éviter de comparer ce que l’on fait à ce que font les autres. L’objectif de performance, s’il y a lieu d’en placer un, peut donc plutôt porter sur la délivrance du propos de manière efficace et authentique. Ça ne veut pas dire que l’apparence n’est pas importante (vous connaissez le principe de la première impression) ! Une vidéo qui reste sur internet est une bonne raison de veiller à se plaire mais la différence s’opère ici : travailler l’apparence pour nourrir sa confiance en soi, oui, pour plaire aux autres non. Personne d’autre que vous n’est vous-même !

La légitimité :pourquoi moi ?

Le fameux syndrome de l’imposteur ! Mais qu’est-ce que je fais ici ? Celui-ci, on le retrouve partout et chez tout le monde. Chez moi y compris, la majeure partie des entrepreneurs sortent du système pour créer le projet auquel ils croient sans forcément de soutien extérieur. J’ai observé que plus la personne que j’accompagne gagne en expertise, plus le syndrome gagne du terrain, comme si être un imposteur était une nature ou bien comme si, à moins d’être omniscient dans un domaine, notre expérience ne pouvait être qu’un subterfuge. C’est bien derrière cette peur qu’il y a le plus à creuser dans l’historique du speaker pour lui faire regagner confiance…  Sur ce sujet, je vous invite à visionner le talk TEDx de mon Guillaume.

 

Il est temps de vous rassurer, il existe un tas de pirouettes pour s’en sortir et de techniques pour éviter qu’un trou de mémoire n’arrive et on les aborde en séance de coaching. Quant aux questions de performance et de légitimité, elles sont aussi à travailler en amont et un coach peut considérablement vous aiguiller pour dépasser les freins qu’elles occasionnent. Mesurer le chemin parcouru jusqu’à votre prise de parole, en prenant du recul, et focaliser sur la raison qui vous a poussé jusqu’ici peut-être une façon de “soigner” le syndrome retors… 

Alors, vers quelle peur votre stress penche-t-il le plus ?

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Les 3 peurs les plus courantes lorsqu'on prend la parole. Rester coincé sous son pull.
Elle se cache ou elle s’assure qu’elle a bonne haleine ?